Écrire à la main ou à l’ordinateur, dessiner des cartes géographiques ou installer sa chaise favorite dans la pièce la plus inspirante de la maison, voilà autant de façons d’aborder un projet de roman.
Pourtant, les guides proposent des étapes précises : le résumé, le plan, la fiche des personnages, etc. C’est la démarche idéale pour gagner du temps lors de la rédaction, mais pour ma part, respecter cette formule me vouerait à une page blanche perpétuelle. Ma créativité s’active pendant que je raconte une histoire et non devant le mot Plan tapé en dix-huit points.
Bien sûr, composer un texte sans se fixer une ligne directrice claire exige une réécriture complète une fois le travail «terminé». Mais la persévérance n’est-elle pas à la base de ce métier? La plupart des auteurs feront deux, voire trois versions majeures de leur récit avant de l’envoyer à un éditeur. D’ailleurs, Ken Follett, malgré sa démarche structurée et consciencieuse, imprime sa première ébauche puis la retranscrit au complet afin d’améliorer chacune de ses phrases.1
Bref, il n’y a qu’une bonne façon d’écrire : la vôtre. Et plus vous écrirez, plus vous développerez une technique qui vous conviendra. Donnez-vous la liberté d’apprendre, d’expérimenter, pour que vos outils évoluent au cours des pages. Oubliez toutes notions de performance, car peu importe que votre méthode prenne plus ou moins de temps que celle d’un autre écrivain, l’essentiel est que vous ayez du plaisir dans la poursuite de votre rêve.
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1. FOLLETT, Ken. «Masterclass», [https://ken-follett.co.za/masterclass/]
Super ! Merci pour cette vidéo ! Permets-moi d’ajouter que chaque histoire, chaque livre, ne s’écrit pas nécessairement de la même façon ; c’est à l’auteur d’être ouvert à ce qui veut se dire et à comment cela veut se dire. Merci encore, pour cette rubrique fort constructive. Je reviendrai… 😉