Depuis 2016, j’ai visionné plus de quatre-vingt-dix K-dramas (drames coréens) en me questionnant sans relâche : « Pourquoi j’aime ça ? » Comment les scénaristes sud-coréens parviennent-ils à me faire ignorer des éléments comme l’infantilisation de la femme ou les placements de produits qui d’ordinaire m’irriteraient au plus haut point ?
Tout d’abord, j’ai présumé que l’attrait d’une nouvelle culture, le rythme palpitant et les revirements inattendus avivaient mon intérêt, mais c’est dans le livre Faire d’un bon scénario un scénario formidable1 que j’ai trouvé la réponse manquante. Les auteurs sud-coréens exploitent avec brio les besoins humains définis par Abraham Maslow.